domingo, 19 de abril de 2009

Que te ha pasado Buenos Aires...





Te dejaron desnuda Buenos Aires,

arrancaron tus ropas con violencia,
y te cubrieron con diarios y cartones
para ocultar tu impúdica inocencia.

Corrientes... ¿Qué le pasó a tus esquinas?

Se han llenado de delincuencia
y de delitosdonde antes bullía la alegría.

Se silenció el pregón de los gorriones

gritando las noticias cada día,
y la voz de familias comentando,
la cálida emoción de la salida...

Tus negocios cerrados...

Taciturnos ...Tus vidrieras en cárceles sombrías.
Un pavimento más frío que la muerte
puso raíces de sombras a tus días.
Se alza al cielo el obelisco en la avenida

cortada por heridas hacia el viento,
y en diagonales y rectas el lamento
de noches despobladas y vacías.

Un caminar de prisa... Solitario...

De siluetas perdidas y sombrías,
y alguna que otra imagen dolorida
tirada por tus calles, hoy vacías.

¿Quién te embriagó con tanto alcohol y drogas

haciendo añicos tu bella adolescencia?
¿Será que el juvenil retoño desconoce,
que pese ser la reina de la noche,
jamás, habías perdido la decencia?.
Que triste es verte así, como ramera,

sin luces en la luz que te destella.
Que triste que has quedado Buenos Aires
cuando dejaste de ser, lo que antes eras.

Arroja el basural que te ha cubierto

y lava en aguas puras tu silueta,
que de seguro tendrás que bautizarte,
para que vuelvas de nuevo a ser:
"¡LA REINA..."







Traducción al francés:
Buenos Aires…
¿Que t’est-il arrivé ?

Ils te laissèrent nue Buenos Aires
Ils arrachèrent tes vêtements avec violence,
et te couvrirent de journaux et de cartons
pour cacher ton impudique innocence…

Corriente…
Qu’est-il arrivé à tes coins de rues ?
il n’y a plus que délinquance et délits,
là où, avant, la gaieté bouillonnait…

Le chant des moineaux criant
les nouvelles chaque jour, s’étouffa,
ainsi que la voix des familles commentant
la chaude émotion de la sortie…

Tes commerces fermés…
taciturnes…
Tes vitrines en prisons sombres.
Un pavé plus froid que la mort
a mis des racines d’ombres sur tes jours !

L’obélisque s’élève vers le ciel, dans l’avenue
coupée par des blessures, vers le vent
et dans les rues diagonales et droites
on entend les lamentations des nuits dépeuplées et vides…

Un marché pressé…
solitaire…
des silhouettes perdues et obscures,
et de temps à autre, une image douloureuse
jetée dans tes rues aujourd’hui vides.

Qui t’a enivré avec tant d’alcool et de drogues,
mettant en miettes, ta belle adolescence ?
Le jeune rejeton ne sait-il Pas,
qu’en dépit d’être la reine de la nuit,
jamais tu n’avais perdue ta décence ?

Que c’est triste de te voir ainsi,
comme une prostituée,
sans éclat dans la lumière qui te fait briller.
Que tu es devenue triste Buenos Aires,
lorsque tu as cessé d’être celle que tu étais !

Jette les ordures qui t’ont recouvertes
et lave en eau pure, ta silhouette,
car tu devras certainement te baptiser
Pour redevenir
« La Reine »



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